☞ your diarie
▬ bavardages : 22
▬ âge : 31
▬ arrivée à Bodie : 03/05/2011
▬ copyright : Tara
▬ métier : Militaire
 |  Sujet: Alcibiade John Spoilt  Mar 3 Mai - 22:18 | |
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(c) Lya |
• surnom ; Al
• âge ; 170 ans en réalité, 35 d'apparence
• lieu de naissance ; Cambridge (Massachussets)
• groupe ; Vampire
• avatar ; Keanu Reeves
caractère ; Alcibiade est un garçon complètement pourri, et certainement destiné à très mal finir. Fils des plus éminentes familles, il était beau et avait tout l'argent dont il avait besoin dans la vie. Et bien sûr, il attachait une valeur toute particulière à l'argent et se montrait d'un égoïsme qu'il était même capable de justifier: puisque personne ne désirait partager le malheur des malheureux, pourquoi devrait-il partager sa fortune avec ceux qui convoitent ? Et ainsi il se pavanait avec ses beaux chevaux dans la ville, il allait à l'université d'Harvard où ses deux parents enseignaient. S'il y a une seule chose de bien qu'ils lui ont laissé: cette passion pour la connaissance ? Il aimait lire et connaître le plus de chose possible, il voulait les meilleurs maîtres, et c'est un garçon très intelligent qu'il en est sorti. Qui, en plus, sait très bien parler, au point d'être capable de faire passer un peu n'importe quoi pour vrai. D'ailleurs, il lui arrive de s'exprimer par citations. Finalement, que lui reste-t-il comme défaut ? Il est riche, beau, cultivé et sportif... et mort, aussi, ou immortel, selon le point de vue. La seule chose qui est sûre, c'est qu'il ne manque pas d'orgueil. Mais cela aussi, il le fait très bien passer pour une qualité: on se plaint d'être mauvais, alors c'est tout aussi logique de se féliciter d'être bon... non ? Il s'est souvent anticipé à l'éphèbe Alcibiade qui vécut dans la Grèce Antique était il est très fier de porter ce nom. Et pas seulement de son nom d'ailleurs. fier, il l'est tout le temps et à propos de tout ce qui le concerne. Il se prend un peu... oui, pour la perfection, mais il est même capable de justifier cette perfection avec des arguments tout à fait irréfutables. Hum... oui, il a une excellente éducation derrière lui, il parle très bien et sait organiser un discours.
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 Cet ennemi barbare, injuste, sanguinaire,
Songez, quoi qu'il ait fait, songez qu'il est mon père.
L'été. Tellement chaud, en plus, cet été-là. Dans la ville de Cambridge, dans le Massachusetts, la plus riche famille de la ville allait mettre au monde leur premier héritier. Et par-dessus tout, l'héritier mâle, le plus important. La grande famille des Spoilt conservait son nom et sa fortune depuis des génération et aucun, bien sûr, n'avait envie de la voir se dilapider entre les mains d'un homme extérieur. Alors, vous voyez ? Dès sa naissance: dès sa naissance Alcibiade John Spoilt fut considéré comme le meilleur, le premier, celui sur qui reposait tous les espoirs. Mais c'était vrai, que croyez-vous ! Regardez juste un peu cette famille. Socratès Spoilt II. Professeur dans l'université d'Harvard. A reçu plusieurs prix pour des articles et des publications. Professeur préféré de la plupart de ses étudiants. Le plus demandé des directeurs de thèse. Propriétaire de la moitié de la région sans doute en plus de cela. Et qui porte un prénom grec, ça fait mieux: il connaissait sur le bout des doigts la chronologie de l'Antiquité, de l'Histoire de l'Europe et celle des Etats-Unis. Il parlait excellemment le français, l'allemand, le latin et le grec, en plus de l'anglais. Ses propres parents sont arrivés aux Etats-Unis dans leur jeune enfance et avait eu le temps de s'approprier - à tous les sens du terme - le pays. Maintenant, passons à la mère: Hélène Spoilt, née Shakespeare. Descendante du grand dramaturge. Troisième et dernière fille de sa famille, mais la plus jolie. Aime les pommes et pas grand chose d'autre: ne coûte pas cher. Sauf pour les bijoux. Et pour les compliments. Du moment que tout le monde la regarde, jusqu'aux vieillards assis sur les bancs, tout va bien. Et c'était le cas quand elle était encore jeune. Devenue folle juste avant sa mort à force de s'enlaidir, mais ce n'est pas encore le moment de l'histoire. Car ce moment où nous sommes, c'est la naissance du garçon sur qui portait tous les espoirs de la famille: Alcibiade.
Que j'ai sur votre vie un empire suprême,
Que vous ne respiriez qu'autant que je vous aime ?
Quand il était petit, Alcibiade n'avait pas besoin de bouger, jamais: il avait, de toute façon, les esclaves qui lui apportaient ce dont il avait besoin à peine levait-il le petit doigt. Et il savait le lever bien haut et bien souvent. On lui avait fait venir les meilleurs maître: il fut l'élève des plus grands professeurs. Tout petit, il connaissait déjà l'histoire des sciences, de la philosophie, de la littérature, du monde, et débitait au hasard sans trop les comprendre cette liste de connaissance et s'inclinait quand les gens l'applaudissait pour tout ce savoir. Peu à peu, il finit par donner sens à ce qu'il avait en quelque sorte appris par cœur et vers la fin de son enfance il était vraiment un garçon intelligent qui savait parler mieux que la plupart de ses contemporains. Sinon, quand à son soin personnel ? Oh, il savait s'y faire encore mieux que pour épater la galerie. Il avait une gigantesque chambre avec un lit à au moins cinq places dans lequel il était tout petit - mais bon, cela allait bien lui servir plus tard, quand il recevrait les jeunes filles. En face, une immense bibliothèque, la plus grande qu'un simple particulier avait sans doute, qui ressemblait au patrimoine national, et au sommet le laquelle il n'arrivait jamais à aller sans monter à une échelle. Enfin, il ne montait pas, les esclaves étaient là pour ça, mais tout ça pour dire qu'elle était très haute. Et il passait son temps dans un fauteuil à les lire un par un, ou écouter un de ses précepteur. Puis il se couchait tôt, se levait le lendemain, parce qu'il avait bien peur que des cernes ne viennent abîmer son beau visage, il prenait déjà très soin de lui quand il avait à peine dix ans. Ah oui, nous n'avons pas parlé de sa salle de bain personnelle sculptée d'or. Du faux, parce que c'était la chambre du petit, et ses parents avaient mieux à faire que de lui donner toute sa fortune.
Il faut des châtiments dont l'univers frémisse ;
Qu'on tremble en comparant l'offense et le supplice.
Il reste à présent le moment de son adolescence. Un moment passionnant, parce que c'est le dernier de sa vie. Après, c'est le moment de passer à sa mort. enfin, pas tout de suite, parce qu'il put tout de même connaître la chaleur du soleil jusqu'à ses 35 ans, mais ensuite, ce fut terminé. Plus rien. la nuit. l'éternelle nuit. Et la malédiction. enfin, cessons d'invoquer le malheur avant qu'il n'arrive ! Alcibiade adolescent était... la statue de la ville. Alcibiade adolescent était l'objet des fantasmes de toutes les jeunes filles... voire de tous les jeunes hommes, riches, pauvres, bourgeois, paysans, esclaves, étudiants, vieillards, grand-mères, cousins, cousines... et sa sœur. Sa sœur, qui avait dix ans de moins et qui naquit au début de cette deuxième partie de la vie d'Alcibiade, était destinée à être une très jolie jeune fille également. Et un peu plus tard, on aurait du mal à lui faire comprendre que c'était son frère ce beau garçon qu'elle n'avait pas le droit d'approcher. Bref, Alcibiade avait tout. Pourri gâté, d'une part, mais le plus chanceux des hommes de l'autre. Comme dit précédemment, il n'invitait pas ses copines chez lui une à la fois. Le lit était assez grand pour tous, non ? Quant aux esclaves... Oh, bien, espérons qu'il n'y avait pas de loi quant aux relations qu'ils devaient entretenir avec le maître de la maison... Et il était devenu l'érudit de l'université où il voulu entrer pour rencontrer des gens plutôt que de rester chez lui. Il séduit par son visage et son langage, et discours sur discours, rhétorique remarquable, il les attrapa un par un dans ses filets. Quand la guerre civile éclata, il était le roi et chacun pensait bon de compter sur lui.
L'avenir l'inquiète, et le présent le frappe ;
Mais plus prompt que l'éclair, le passé nous échappe.
Voilà vraiment le point important de l'histoire: la guerre. chacun s'agitait et Alcibiade était jeune encore, et assez riche après tout pour aller dans sa maison de campagne. pour le début du moins, parce qu'il n'avait pas l'âge encore d'entrer dans les ordres. Il put rejoindre simplement au milieu de la guerre, en 1863, le front, mais avant il espérait bien avoir plus que ça: le commandement. Alcibiade avait une longue suite d'alliés à Cambridge déjà, et il lui suffisait de revenir dans sa ville pour que l'affaire soit réglée. En effet, elle fut réglée, et vite. Il commença par un beau discours où il fit l'éloge de lui-même. Bien oui, ou était le mal ? Il avait de quoi être orgueilleux: comme il le dit lui même alors, il avait eu l'habitude d'illuminer tout le monde lors de sa participation aux diverses activités sportives. Le base-ball était apparu grâce à lui, pensait-il, parce que c'était juste après qu'il s'était mis à jouer que les entrées pour les match officiels étaient devenues payantes. De plus, il s'était rendu illustre par les cours qu'il donnait et les conférences littéraires ou scientifiques. Et enfin il organisait les plus grandes fêtes dignes de la victoire. Alors, qui était vraiment le meilleur dans cette ville ? Il continua en soutenant que personne ne voulait égaler les pauvres: alors lui qui était bon, pourquoi faudrait-il qu'il partage sa valeur et se retrouve au même rang que les autres ? Il avait l'âme d'un chef. Alcibiade fut chef. Bien sûr, vous devinez tous ce qui arriva: l'expédition qu'il conduisit fut la pire des défaites. Et lui, que faisait-il ? Il courait vers il ne savait quel endroit où il pourrait se cacher.
Quelle horreur me saisit ? Grâce au ciel, j'entrevoi...
Dieux ! Quels ruisseaux de sang coulent autour de moi ?
Alors le destin, ou ses pas, selon le point de vue, le conduisit vers le village où il vivrait ses dernières années et l'éternité suivante. C'était un petit village, encore perdu, à l'écart de tout. Un riche voulait s'enrichir encore plus en construisant le village, d'après ce qu'Alcibiade compris. Parfait ! Il s'y connaissait là-dessus. Ancien militaire, il se proposa vite pour être policier et on l'accepta aussitôt. Il compris vite que dans cette ville, les policiers étaient très occupés. Lui le premier, parce qu'il devait s'occuper de commettre le crime, puis de le résoudre ! Et arriva enfin la femme de sa vie (dans le sens où ce fut celle qui lui changea littéralement la vie, au point de lui enlever). Elle possède désormais sa vie qui est partie dans son tombeau avec elle: Grace. Evidemment, on se doute bien qu'Alcibiade fut dans les premiers à succomber autant à son charme qu'à son piège. Mais elle l'aimait bien ! Alcibiade était toujours un beau jeune homme. Alors, il mourut. Alors, il se mit à se nourrir de sang. Alors, ce fut le tour de Grace de mourir, mais pas de la même mort: la mort dont on ne revient jamais. Une première envie de vengeance le prit, et elle alla grandissant quand une deuxième malédiction l'empêcha de s'enfuir. Voici alors la ville où Alcibiade erre chaque nuit depuis plus d'un siècle maintenant: Bodie.
• prénom/pseudo ; Tara
• âge ; 18 ans
• niveau rp ; + de 30 lignes en général
• comment avez-vous connu le forum ? ; je suis l'admin de Town of Insomnia (partenariat donc)... et j'avais vu avant que Leigh était inscrite dessus :P
• code du règlement ; hello bodie je suis Alcibiade J. Spoilt
• autres ; ; J'aime le contexte !
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Dernière édition par Alcibiade J. Spoilt le Ven 6 Mai - 22:47, édité 7 fois |
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