☞ your diarie
▬ bavardages : 8
▬ arrivée à Bodie : 04/05/2011
▬ copyright : © BloodMoon
▬ métier : Généalogiste
 |  Sujet: || W. Diane Orsboth  Mar 10 Mai - 1:29 | |
| W. Diane Orsboth
© BloodMoon |
• surnom ; Aucun.
• âge ; 24 ans
• lieu de naissance ; Dundee
• groupe ; Humains
• avatar ; Evangeline Lilly
Caractère ; Diane est un être sensible, secret et particulièrement courageux. Elle réagit rarement par la violence et voue une culte sans faille pour les esprits et la généalogie qui font d'elle une femme passionnée. Elle démontre un certain talent lorsqu'il s'agit de faire des recherches approfondies, mais est aussi très douée concernant certaines activités sportives comme la course, l'escalade ou l'acrobatie, bien que cette dernière activité nécessite toutefois toute son attention. Amoureuse de l'art et de l'histoire en général, elle n'est pourtant pas aussi enthousiaste lorsqu'il s'agit de lire des livres ou de faire des calculs, mais bien malgré ce manque de volonté, elle reste tenace et exécute les tâches à faire sans broncher. Elle sait garder un secret mieux que personne et fait preuve des plus grandes fidélités envers autrui. Elle est sociable, d'agréable compagnie, mais parfois trop rêveuse, étrange ou simplement trop secrète, comme si certains évènements de son passé étaient difficiles à avouer.
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Histoire L’histoire de la famille de Diane s’écoule sur plusieurs siècles, commençant par Rose Mary et James Orsboth pour finir par Diane, leur petite-petite-petite-petite-fille. Mais, sachant que c’est son histoire que vous souhaitez lire principalement et non la leur, je m’abstiendrai de vous conter les mystères existentiels de la famille… Pour l’instant.
(À noter toutefois que sans eux, jamais elle n’aurait atterri dans un endroit aussi sordide…)
« Lisa… Lisa ! »
Des gouttes de sueur perlaient sur le front de Suzanne McGowen, la femme de l’héritier légitime de la famille des Orsboth, Freddy. Ses cheveux courts et cuivrés lui collaient à la peau alors même que ses yeux sans couleur s’abandonnaient aux larmes. Lisa était venue dans l’espoir de pouvoir lui porter secours. Mais Suzanne, têtue, exigeait la solitude.Le bébé allait naître. La jeune femme avait besoin d’un docteur. Mais cette dernière semblait ne pas en avoir conscience et suppliait à sa belle-sœur – Lisa – de simplement téléphoner à Freddy pour le prévenir. Elle aurait voulu aussi avoir sa belle-mère Jackie à ses côtés, mais l’air lui manquait, elle n’avait plus la force de souffler le moindre mot. Plusieurs fois, Lisa lui ordonna de pousser, les cris de Suzanne se répercutant dans toute la maison chaque fois que celle-ci obtempérait. Lorsque ce fut terminer, on entendit l’enfant larmoyer, témoignant de sa présence et de la vie qui coulait allègrement en lui. Ce fut d’ailleurs l’instant que choisit Freddy pour se manifester. Il pénétra bruyamment dans la pièce, puis, sitôt qu’il fut près du lit de sa conjointe, fixa de grands yeux sur le minuscule corps logé contre la poitrine de Lisa.C’était une charmante fillette aux joues roses qui, pour son si jeune âge, possédait déjà une merveilleuse tignasse noire sur le sommet de la tête. Lisa la déposa dans les bras de sa mère et la vit aussitôt agripper le mamelon de celle-ci entre ses lèvres. L’enfant se mit alors à boire le lait avidement. Puis, hésitant, Freddy se pencha finalement en avant pour lui déposer un baiser sur le front. Comme c’était étrange de la voir, si petite !Tandis que le bonheur submergeait la vaste pièce, Lisa s’éloigna d’eux en souriant. C’était bien l’unique évènement qui méritait d’être festoyer en ce mois de Novembre, à Dundee.
Suite à la naissance de la jeune fille, que l’on nommât W. Diane Orsboth, les années s’écroulèrent comme des minutes. Diane grandissait, apprenait et perdait peu à peu son statut de bébé. Certes, elle n’était pas des plus sociables, mais l’énergie qui se dégageait d’elle était tel qu’il lui était difficile de passer inaperçue. Il lui arrivait fréquemment de se questionner sur des objets dont elle ignorait l’utilité, sur les lieux que ses parents pointaient souvent du doigt sur la carte ainsi que sur les légendes que ces derniers lui racontaient. C’était une fillette curieuse et pleine de vie, mais aussi très solitaire et particulièrement secrète.Quand elle entama ses premières années d’études, l’école lui parut être un endroit maudit, où les enfants ne cessaient de se chamailler pour un médiocre jouet et où les professeurs lui prohibaient tout ce qu’elle convoitait. Nul ne lui portait d’attention : elle était une élève parmi tant d’autres. Et d’une part, cela lui convenait parfaitement. Sa grand-mère, Jackie, lui narrait les croyances qui circulaient dans la famille, celles que lui avait dépeintes son défunt mari pour les transmettre à leur fils aîné, qui lui-même aurait dû les partager avec Diane.Mais la petite fille ne s’en formalisait pas. Freddy n’avait jamais été très doué pour raconter des histoires. Il excellait dans un domaine plus laborieux : celui d’être un anesthésiste réanimateur. Rares étaient les fois où il lui parlait de son travail. Il préférait s’adresser à elle comme un père aimant, lui avouant qu’elle était belle, qu’elle possédait sa crinière sombre et ses yeux d’argent. Mais il ne cessait de rabâcher aussi que, malgré toute la haine qu’elle pourrait éprouver envers les établissements scolaires, elle ne devrait jamais oublier qu’ils étaient essentiels pour sa vie d’adulte. Et grâce à lui, la jeune Diane l’avait bien compris.
La fin du primaire s’annonça grandiose pour la nouvelle héritière des Orsboth. En effet, Jackie lui avait conseillé d’oublier sa froideur et d’être amicale envers autrui. Elle avait donc suivi ce conseil avec hâte et s’était rapidement retrouvée entourée d’amis. Certains même la saluaient alors même qu’elle ignorait leur nom. Les garçons se bousculaient pour lui demander d’être leur « petite amie », mais la jeune fille, rougissante, hochait toujours négativement la tête.Puis Diane entra finalement au collège, transformée. Elle était majestueuse, toute petite dans ses robes de satin et très courtoise. Hors, la première année, ses notes chutèrent légèrement, pas assez toutefois pour la faire redoublée. Sa mère était furieuse, son père quelque peu septique. L’année suivante, elle ne s’améliora nullement, devenant une âme en peine manquant cruellement de confiance en elle. Elle en parla à Jackie et à sa tante, Lisa, dans l’espoir de recevoir des conseils qui lui permettraient de se remettre sur le droit chemin. Mais rien de ce que lui proposèrent les deux femmes ne sembla agir sur elle.
Puis, lorsque l’année prit fin, sa famille déménagea à Glasgow, dans une résidence somptueuse pavée de marbre et de végétation fleurie. Elle redoubla son année scolaire, réussit la suivante, et passa finalement au niveau supérieur. Mais un curieux phénomène l’empêchait de s’épanouir dans sa gloire : toutes les nuits, à une heure du matin, d’étranges bruits l’interrompaient pendant son sommeil. Chaque fois, elle refermait les yeux dans l’espoir de replonger dans les bras de Morphée, car la peur l’emportait toujours sur sa curiosité. Hors, il fut une nuit où c’en fut trop. Durant celle-ci, elle s’était redressée droite comme un pique dans son lit. Doucement, elle avait écarté les couettes et s’était retirée du matelas sur lequel elle était assise. Ses pieds l’avaient guidée jusqu’à la porte, qu’elle avait ouverte, le ventre noué. Ce qui l’attendait n’était en rien ce qu’elle avait espéré : la silhouette sombre d’un homme se découpait dans la lumière blafarde qui s’étendait dans le couloir, mais elle avait paru soudain se dissoudre à son approche.
Suite à cette découverte, d’autres phénomènes paranormaux s’étaient produits dans leur demeure. Ses parents s’y étaient habitués, mais Diane était restée septique concernant les intentions de cet esprit. Les placards s’ouvraient tout seul, les miroirs reflétaient parfois un visage translucide derrière elle et, venant du couloir, toujours les mêmes pas bruyants qui heurtaient le sol. Plus tard, ils apprirent par leur propriétaire qu’un homme de la quarantaine s’était pendu dans la maison suite à la folie meurtrière de sa femme, qui avait tué leurs deux enfants. Ainsi donc, voilà plus de cinquante ans que l’époux errait, mort, sans savoir qu’il s’était éteint. Diane approfondit ses recherches et s’aperçut qu’il s’agissait là d’un célèbre auteur ayant vu le jour en 1883. Il appartenait à une lignée intéressante et descendait tout droit d’une femme médium ayant vécu au dix-septième siècle. Ce fut à cet instant qu’un amour inconditionnel naquit entre la généalogie et la jeune fille, qui avait pour la première fois une passion. Elle voulut mener une enquête plus approfondie qui la mènerait jusqu’au moyen-âge, mais ne trouva rien au-delà de la femme médium. Plusieurs fois, elle en parla à ses amis. Ces derniers, intéressés, lui demandaient fréquemment si elle voudrait bien faire la même expérience avec eux. La jeune fille ne leur répondait jamais. Puis, suite à plusieurs mois de recherches inutiles, elle finit par abandonner l’homme fantôme avec qui elle était au quotidien, et murmura un oui à peine audible à ceux qui insistèrent pour qu’elle devienne généalogiste. La plupart des familles n’avaient rien de particulier, mais Diane appréciait faire des recherches, remonter le temps et constituer les éléments que le principal concerné recherchait.
À dix-sept ans, elle se rendit à Orléans, en France, et débusqua cette fois de nombreuses familles recélant un passé mystérieux et emprunt de phénomènes incroyables. Sans doute qu’à Glasgow, elle n’était pas suffisamment compétente pour s’apercevoir que la même chose s’y déroulait. C’est pourquoi elle y retourna à dix-neuf ans, et se rendit aussi à Dundee, pour reproduire la même expérience, plus perfectionnée.
Ce fut également en 1995 qu’elle fit la rencontre de Colin Brythe, celui pour qui son cœur chavira. C’était un historien de trente-cinq ans, un bel homme au teint cuivré et aux yeux noirs comme du charbon. Malgré la différence d’âge, ils formaient à eux deux un couple idéal. Les conflits étaient fréquents entre eux deux, mais ils étaient également éperdument amoureux l’un de l’autre et travaillaient ensemble lorsque Diane, prise dans un milieu médiévale situé dans ses dossiers familiaux, souhaitait recevoir de l’aide. Lorsqu’elle eut vingt-deux ans, Colin lui donna une idée ingénieuse : celle de faire des recherches sur sa propre famille. « Habituellement, c’est par-là que commencent les généalogistes, non ? » avait-il dit. Diane avait approuvé cette remarque d’un simple hochement de tête. Il lui fallut d’abord voir sa grand-mère. Celle-ci lui parla de Freddy, de sa vie remarquable, dans une ambiance sereine, qui n’avait pourtant jamais connu d’aventures comme son père, Dawson. Elle avait été mariée à un homme ayant traversé la jungle amazonienne, traumatisé par les images que la deuxième Guerre mondiale lui avait laissé étant enfant, mais courageux, amoureux de la nature et doté d’un caractère de feu.Puis il y avait eu les parents de ce dernier, Moira et Kyle Orsboth, deux complices ayant été inculpés à plusieurs reprises pour vols de bijoux. Ceux-ci étaient moins joyeux. Ils étaient très pauvres en leur temps, étant donné que la première venait d’un milieu défavorisé et que le second n’avait pas hérité de l’héritage familial. Moira, l’unique dyslexique de la famille, gagnait sa vie en vendant son corps. Ce n’est qu’à l’âge de vingt-sept ans, quand elle rencontra Kyle, qu’elle abandonna cette profession pour devenir serveuse.Le nombre de leurs vols se multipliaient à mesure que les années avançaient, puis un jour, plus rien. Ils avaient disparu, abandonnant ainsi leur fils unique, qui n’avait alors que neuf ans.
Pourtant, Kyle avait été élevé par deux êtres au grand cœur : Evelyne et Wilmer, la gentillesse et l’intelligence de la famille. Mais ces derniers avaient pêché, car ils étaient en réalité des cousins. Wanda, la mère d’Evelyne, était la sœur de l’incontesté James Orsboth, qui avait disparu dans un mystérieux village suite à sa rencontre avec Rose Mary, sa fiancée. Wanda avait pris sous sa charge le jeune Wilmer un an avant la disparition de son frère, de qui elle n’eut jamais plus de nouvelles.Diane brûlait de curiosité à l’idée de savoir ce qui était arrivé à son ancêtre. Mais un beau matin, alors même qu’elle apprit la mort de sa tante Lisa, elle put confirmer aussi qu’elle était enceinte. Cinq semaines s’écroulèrent et s’en suivit une fausse couche sanglante qui l’amena au bord de la dépression. Colin devenait impuissant. Il décida même de se séparer d’elle, dans l’espoir qu’elle ne lui revienne en meilleur état. Certes, lui-même était affligé par tous ces évènements, mais il était moins sensible et plus prompte à continuer de mener une vie tranquille. Commença ensuite une série de cauchemars insensés, de signes étranges... Elle croyait même voir la silhouette de son ancêtre au pied de son lit quand sonnait minuit. Un nom s'inscrivait à peu près partout autour d'elle, elle croyait entendre ce mot tout le temps, avait même parfois des visions effrayantes alors qu'elle restait bel et bien éveillée. Depuis le départ de Colin, la jeune femme se voyait dans l’obligation de se relever de ses coups durs et de continuer son enquête, qui la mènerait bientôt au dernier village où James avait vécu dans les derniers moments de sa vie, celui auquel elle rêvait chaque nuit… Bodie.
Hors Jeu
• prénom/pseudo ; Jennifer ou BloodMoon
• âge ; 14 ans et des brouettes !
• niveau rp ; Moyen, moyen... disons une vingtaine de lignes minimum
• comment avez-vous connu le forum ? ; Par « Pub Rpg Design »
• code du règlement ; Hello Bodie, je suis W. Diane Orsboth
• autres ; ; Chouette histoire ! J'ai bien hâte de voir ce qui va se passer à Bodie :D
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(c) crazybunny
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Dernière édition par W. Diane Orsboth le Mar 10 Mai - 2:15, édité 3 fois |
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▬ bavardages : 8
▬ arrivée à Bodie : 04/05/2011
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| | Sujet: Re: || W. Diane Orsboth Mar 10 Mai - 13:17 | |
| Bah... écoute, je ne sais pas quoi te dire à ce sujet ! J'ai eu beau essayé plusieurs astuces, dont revérifier les codes, voir si dans mes préférences - et dans le sujet, directement - j'avais autorisé ces derniers, puis j'ai même voulu les trifouiller un peu pour voir si ça donnerait un meilleur résultat... Conclusion : ce n'est pas exactement ce que j'avais espéré. Merciii !   Puis, sinon... oui, j'ai terminé ! |
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